A été évoqué sur le salon XMPP de Duniter le projet de graph social BrightID ; une toile de confiance . Je me suis inscrit sur le groupe de discussion Telegram du projet.
Bien entendu, j’en pige pas la moitié des whitepaper , mais bon, je survole avec intérêt.
On y parle de différentes crypto avec revenu universel. Duniter est dedans , bien entendu. Certaines autres seraient bien avisées de se baser sur BrightID dès la première release. J’ai un peu essayé de m’y inscrire à d’autres, butant souvent sur la nécessité d’envoyer un scan de ses papiers d’identité, chose que je me refuse pour plusieurs raisons, celle que vous entendrez le plus étant ma satisfaction de la wot de duniter.
Je vous en fait part car ils se lancent dans un document récapitulatif des différences entre les UBI coin.
Je souhaite que soit renseignée les éléments de description de Duniter. La comparaison est toujours bonne à prendre pour connaître ce qui existe et savoir ce qui différencie notre projet (par exemple pour Mannabase évoqué ici) et ce qui l’en rapproche.
J’ai un lien vers le Google Sheet . Parce que tout le monde n’est pas fan de Gdrive, ou qui n’arrivent pas à y avoir l’autorisation accès, voici un export PDF colontairement non modifiable pour ne pas se confondre dans le fichier de référence UBI Projects.pdf (625,7 Ko)
Est-ce que quelqu’un peut m’aider à répondre à remplir les champs suivants pour m’éviter d’écrire n’importe quoi:
Social Identity : Pasted rules for web of trust summary from Cesium
Social Mining : j’ignore ce que c’est le social minig. Une interprétation de nos règles de
Blockchain Choice : Own blockchain
Governance : ah ah? Qui gouverne alors?
Key Personnel : les devs duniter?
Location(s) : France mainly.
Notes : 19/20
Status : Prod.
Description : quelque chose de plus contextualisé dans la comparaison que « Duniter is a cryptocurrency software, which means it is a software providing the ability to create currencies. Duniter is different from other cryptocurrency softwares you may know (Bitcoin, Litecoin, Peercoin, …) for 2 main reasons : its currency code inc »
Oui. j’ai entendu cette formule dans une conf des rml11. C’est un peu autoconvaincant mais je l’aime beaucoup. Je la garde.
Ma notion de l’exécutif comprend plus de latitude d’interprétation de la législation qu’un simple exécuteur de code.
Ce qui me faisait sourire c’est que je ne trouve aucune déclaration de constitution de l’organisation autour de duniter ni d’entité juridique.
Le pouvoir judiciaire applique les lois pour trancher les conflits entre les particuliers ou entre l’État et ces derniers. Son indépendance est primordiale, puisqu’elle est la condition de son impartialité. C’est généralement la Constitution qui définit ses compétences et qui garantit son indépendance.
si tu souhaites m’ériger à ce poste par une éventuelle " Constitution " fraichement établie :
Mais plutôt que faire un post de 3 kilomètres, tu ne pouvais pas simplement dire « si l’on voulait vraiment une séparation des pouvoirs, alors les développeurs ne devraient pas pouvoir exécuter le logiciel ».
Ce qui a quoi j’aurais rapidement pu répondre : non, c’est un logiciel libre.
Pourquoi est-il nécessaire de séparé les pouvoirs dans nos société ?
Selon moi, parce qu’il est concentré dans peu de mains.
Au contraire, dans les environnement auto-géré, il n’y a pas séparation des pouvoirs mais répartition des pouvoirs.
Dans le cas de la Ǧ1, qu’en est-il ?
Le législatif (qui propose les règle) est actuellement relativement concentré (5 à 20 personnes), mais il n’y a aucune contrainte systémique entretenant cette concentration. Plus il y a de personne qui se forment, plus il y aura de législateurs, le logiciel libre et ses fork permettent cela avec une assez bonne monté à l’échelle.
L’exécutif (qui choisi les règles à appliquer en choisissant le code à exécuter) est un peu moins concentré, (30 à 200 selon si l’on compte les réguliers ou les identité ayant eu un noeud), et il ne demande que de l’implication citoyenne pour être très largement réparti (et donc diluer ceux qui sont aussi dans le législatif à une portion négligeable donc converger vers une séparation des pouvoir proportionnellement, sans besoin de s’interdire de participer à l’executif. D’ailleurs, les députés et sénateur ont également le droit de vote lors des présidentielles, donc participe à l’executif en ce sens, mais sans plus de pouvoir qu’un autre citoyen).
Bref, mon grain de sel sur pourquoi séparer ou non les pouvoir et en quoi on tend déjà vers quelque-chose qui me semble assez robuste pour éviter les passage en force.
Je suppose que, même à présent, les 2 font toujours la paire
Et les AG sont quand ? Qui peut lire les PV d’AG ?
Qui peut même participer à ces AG (même en tant que simple observateur ) ?
Si les développeurs ( ) sont le législatif, les membres avec un nœud ( ) l’exécutif, alors les membres référents ( sans nœud ) sont l’équivalent des associés-actionnaires du dividende universel ?
Il va bien falloir aborder le concept de gouvernance à un moment ?
Tu peux aborder le sujet, beaucoup ont essayé. (utilise la loupe)
Je prends le risque par paraphraser l’autre avec un « la June, tu l’aimes ou tu la quittes », mais je préfère plutôt une autre de ces citations célèbres qui montre bien l’importance des potentiels de chacun-e à leur mesure et leur champs d’action : « si tu reviens, j’arrête tout ».
Aussi, l’aventure humaine de l’expérimentation Monnaie Libre Ğ1 n’offre pas la forme de gouvernance avec laquelle beaucoup sont habitués.
Digression amusante mise à part, reprenons :
Tu imagines bien la quantité de travail et le peu de législateurs disponibles pour cela. Plein de bonnes volontés, leur écoute, dépend de leur disponibilité et de leur nombre d’oreilles. Elle est forcément limitée. Surtout que le nombre de personnes qui veulent faire valoir leur point de vue sans pouvoir agir par eux-mêmes est élevé, et chacun cherche à se montrer le plus bruyant pour se faire entendre, ce qui n’aide pas forcément à la concentration de ceux qui se mettent à disposition de transcrire dans le code . Le consensus se fait entre personnes qui s’écoutent et s’entendent. Le forum.duniter.org est là pour ça, tout est lisible, mais nécessite un autre effort, peut être plus grand, que celui du débat.
Ont-ils le choix d’appliquer telle ou telle législation ? Vu le peu de législations différentes disponibles, c’est à dire une seule version, ben ils n’ont que la seule liberté d’interprétation de le faire ou de rien faire du tout. Pas de leviers pour l’interprétation des règles.
Ils sont donc des coopérateurs. À quelle moment peuvent ils agir sur la gouvernance ? En faisant cette coopération, ou en ne la faisant pas. Les seuls leviers pour adapter le fonctionnement seraient :
le respect de tout ou partie de la licence Ğ1, avec le risque de détériorer la toile de confiance actuelle si ce respect est trop faible.
influencer les législateurs en leur offrant un cadre en mesure d’y parvenir. Le lobbyisme, c’est comme la brandade; c’est bon si c’est bien fait. Mais il faut que ce soit bien fait.
le financement d’un développeur qui coderait selon les volontés des donneurs d’ordre.
de devenir soi-même développeur, au risque de se rendre compte que malgré nos motivations premières d’intégrer de la gouvernance plus participative, on se rende compte soit qu’on arrive pas à coder à force d’écouter, soit d’être moins disponible à l’écoute à force de coder.
Bienvenue à ceux qui s’engage en passant au statut d’exécutif ou de législateur. Bien leur en prenne. Les portes sont grandes ouvertes. Disponibilité et compétences sont les seules limites pour proposer des évolutions.
Il me semble que tu cherches à retrouver un schéma d’organisation, de hiérarchie et d’institution. Perso, j’adore, c’est mon kiff politique (dans le sens cradingue du terme) : j’y navigue comme un brise glace dans le huitième continent: je fais des remous inutiles.
Mais pour la Ğ1, stp, laisse les développeurs prendre la place qu’ils veulent bien se créer. Faisons converger nos intérêts. Vivons de la Ğ1 et faisons vivre de la Ğ1. Je reste convaincu que celui qui nourrit la bouche gagne aussi l’oreille.
les comportements des logiciels disponibles sont gouvernés par les gens qui font des logiciels ;
les comportements des machines du réseau sont gouvernés par les gens qui entretiennent ces machines ;
les comportements des blockchains sont gouvernés par les gens qui choisissent laquelle ils utilisent.
Pour qu’il en soit autrement, il faut réduire les libertés d’un des acteurs, par exemple :
obliger un développeur à coder tel changement de protocole ;
obliger un hébergeur à héberger telle version de Duniter ;
obliger un utilisateur à utiliser tel fork de la blockchain.
Si on choisit l’anarchie et que ça marche, c’est simple, on en reste à ceux qui font, et tout le monde discute pour que tout le monde puisse fonctionner ensemble.
Si on veut une gouvernance par vote, on vote et on organise une police armée pour obliger les gens à obéir. etc.
Cette partie-là est plutôt idéologique, mais peut aussi être une simple conséquence objective de la recherche d’efficacité (anarchie = petits ordinateurs éparpillés et peu chers VS oligarchie = gros datacenters chers et difficiles à sécuriser). Notons aussi que l’approche de Duniter est logiciellement orientée anarchie. (en comparaison, le Libra de Facebook et le bitcoin ne le sont pas)