Comment payer les développeurs dont nous allons avoir besoin ?

Quelle concurrence ? Je cite un exemple d’outil libre développé grâce à des UNL. Faut bien payer le matos, les serveurs, l’électricité… et les devs ! Même les gros OS GNU/Linux ont besoin de thunes et ont leurs assoc’ ou leur partenaire pour ça.

Le projet Purism de Librem a aussi vu le jour comme ça : 2.8 millions de dollars levés pour développer le premier vrai smartphone entièrement libre, hardware ET software. C’est ainsi pour l’instant, il y a un moment où il faut de la caillasse pour faire naître les GROS projets, et le notre en est un.

La Liberté, comme tout le reste a un coût :slight_smile:

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Et tu le mesures en quelle unité ce « coût » ?

C’était de l’humour. La Liberté n’ayant pas de prix, peu importe le coût.

Il ne s’agit pas du montant mais de l’unité.

Qu’en penses-tu ? Crois-tu que pour développer des logiciels libres il faille prioritairement faire appel à des logiciels privateurs ? Que sous prétexte que les logiciels privateurs permettraient d’aller apparemment plus vite, en participant aux développements des logiciels privateurs on puisse dire « voilà, je développe des logiciels privateurs, mais c’est pour la bonne cause, c’est pour qu’ensuite on puisse développer des logiciels libres » ?

Ou bien pour développer des logiciels libres il faille publier son code, le mettre sous licence libre, proposer aux êtres humains qui veulent développer un environnement libre, de faire de même, de proposer des ajouts et améliorations sous la même forme, produisant ainsi directement et dès le commencement un logiciel libre, sans faire aucune référence nulle part aux logiciels privateurs ?

Qu’en dis-tu ?

D’accord à 100%. avec la 2e proposition, bien sûr… Je vois pas bien le rapport, en fait. Le fait de payer des devs à plein temps ou d’acheter du matériel en UNL ne polluera pas le code de duniter ni ne le rendra propriétaire, à priori. Ça donnera juste la liberté aux devs de pouvoir s’y consacrer sans soucis.

Soit, maintenant, étudie le cas économique, vois ici @galuel qui a proposé de libérer cette conférence contre contribution en monnaie libre :

Et que fort des contributions en monnaie libre reçues pour cette conférence, @galuel a rétribué le projet Duniter, mais aussi a pu rémunérer @imppao pour cette contribution en Ğvaleur toujours en monnaie libre, lequel @imppao a pu peut-être à son tour échanger en monnaie libre.

Qu’en dis-tu ? N’y-a-t-il pas là un développement d’un début d’économie libre, sans faire appel à des contributions dans une monnaie non-libre ?

A ton avis, dans le but de développer la monnaie libre Ğ1 est-ce que @galuel ou @imppao auraient mieux fait, auraient été plus efficace en demandant des contributions, même pour une part minime en UNL ?

Quelle méthode parmi ces deux te semble la plus enrichissante, la plus directe, la plus efficace, la plus claire, pour développer une monnaie libre ?

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Les deux mon capitaine ! Ça dépend des projets, évidemment. Il faut prioriser les échanges en ML, on est bien d’accord, mais à cet instant t tout n’est pas encore possible. Ta conf est UN évènement, d’importance, certes ! Mais ponctuel. S’occuper H24 d’une blockchain et de tous ces outils est sans fin.

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Je trouve ces analogies fausses et trompeuses.
Financer des développeurs en euros ne signifie pas participer au développement de la zone euro, c’est comme dire « utiliser photoshop pour créer une illustration pour VLC revient à participer au développement de photoshop et donc fait de VLC un outil non libre. », non.

Payer des développeurs en euros parce qu’ils en ont besoin pour vivre n’est absolument pas comparable avec l’utilisation ou non d’un logiciel libre. Il faut ramener les analogies sur terre.

Duniter à besoin de 10x plus de développement pour monter à l’échelle. Payer des développeurs qualifiés en euros permettraient d’en avoir à plein temps parce qu’ils seraient rémunérés à leur juste valeur et pas juste avec des ğ1 dont ils ne savent que faire à part acheter du miel ou un boukin tous les 36 du mois.

Je ne suis pas en train de dire qu’il faut le faire c’est pas le sujet, je dis simplement que ça n’a rien d’incohérent et que ce serait tout à fait envisageable sans enfreindre aucune logique.

La méthode la plus enrichissante est peut être de rester sur une économie libre, c’est sûr.
Pour le reste rien n’est moins sûr.

Dans ton exemple le travail que tu as fournis se compte en quelques heures de réflexion, plus quelques heures de préparation et 1 ou 2h de présentation.

Le développement d’un écosystème monétaire numérique scalable et stable, avec en plus une diversité d’outils stable pour tous les usages, sans compter l’accompagnement communautaire et la communication qui va avec, c’est des dizaines d’équivalent temps plein, de personnes qui doivent donc passer tout leur temps à ça, tout en ayant une vie à côté. C’est beaucoup plus que les quelques bénévoles qui se sont défoulés jusqu’ici pour permettre cette jolie preuve de concept qu’est duniter 1.7.

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C’est bien d’y réfléchir en effet.

S’il y a une vie à côté, c’est qu’il ne faut certainement pas y passer tout son temps, comment donc en serait-il autrement ? Peut-il y avoir un à côté du tout ?

Ce « beaucoup plus », tu le mesures en quelle unité ?

On n’a qu’à dire en minutes de vie.

Remplace dans ma phrase « tout son temps » par « tout son temps de travail », je parle d’ETP juste avant c’est le sens de mon propos.

En temps de travail disponible.

Je vous invite à étudier en profondeur les 4 libertés économiques et leurs conséquences.

Ces libertés économiques ne s’appliquent malheureusement pas dans la matrice dans laquelle nous vivons.

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Mais on y travaille d’arrache-pied !

Comme le mec qui regarde dans l’eau sur le pont de l’Alma ?

Tiens, du youtube. Tu balances du google au sein du forum, toi ? Tu fais entrer les GAFAM dans le sérail ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité. ouuuuh honte à toi.

Comme ça c’est mieux :

https://invidio.us/latest_version?id=FjryqU06gvM&itag=43&local=true

Cela dit Coluche, ça me va, ouais :slight_smile:

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L’existence de ce forum dépend d’UNL. La vidéo conférence mentionnée utilise un ordinateur qui a été fabriqué et acheminé depuis son lieu de production contre des UNL. Ainsi que tout les nœuds de calcul. Ainsi que l’électricité nécessaire à ces nœuds de calcul.

Ou s’arrête le moyen, ou commence la promotion ? :thinking:

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De très nombreux logiciels libres se sont développés, sont encore et seront encore développés en partie grâce à l’utilisation de logiciels privateurs.

Beaucoup de développeurs de logiciels libres utilisent une quantité de logiciels privateurs pour augmenter leur productivité,a commencer par les IDE comme Intellij, webstorm, vscode, et j’en passe.
On peut aussi parler de tout les outils de compilation, de coverage, framework de tests, CI/CD et autre.

Si GNU/Linux a eu autant de succès sur le marché des serveurs, c’est parce qu’il était possible de l’utiliser comme brique de base pour créer des services basés sur des logiciels privateurs.

Une plante a besoin de fumier pour pousser convenablement :slight_smile:

Si l’on veut que la G1 pousse, on ne doit pas s’interdire qu’elle se nourrisse en partie de monnaie non-libre a ses débuts, c’est de toute façon déjà le cas et c’est inévitable.

De la même façon que lorsque l’on créer un nouveau langage de programmation, le 1er compilateur de ce nouveau langage doit être écris avec un langage pré-éxistant. Et c’est seulement quand le nouveau langage a toutes les fonctionnalités nécessaires pour créer un compilateur qu’il peut se compiler lui-même et qu’il deviens alors auto-hébergé.

J’espère qu’un jours viendra ou la G1 pourra se compilée elle-même et donc s’auto-hébergée, c’est a dire financer son entretien et son développement exclusivement en G1, mais cela est impossible pour le moment, et ce n’est ni bien ni mal, c’est juste un constat.

La conférence dont fait référence @Galuel, il lui a fallu dépenser des UNL pour se rendre sur le lieu, le matériel ayant permis la projection et la diffusion de cette conférence a été acheté en UNL, etc.

Comme le dit @yyy il ne faut pas confondre moyen et promotion.

Si l’on s’interdit tout financement en UNL alors la G1 stagnera a l’état de PoC avec des bug et sans montée en charge possible pendant encore 100 ans voir plus, ou plus probablement la G1 s’arrêtera avant par perte de motivation des dev comme des utilisateurs.

A contrario, si l’on s’autorise des financements en UNL, alors la G1 peut passer a l’échelle, devenir très fiable techniquement, et donc avoir des logiciels clients rapides, intuitifs et peu bugués.
Ce qui est un préalable indispensable pour devenir crédible auprès des commerçant professionnels, et donc augmenter considérablement les offres de bien et services et g1 et donc permettre le paiement de salaires exclusivement en G1 aux développeurs.

In finé, vouloir ne financer la G1 qu’en G1 c’est aller a l’encontre de la G1 elle-même. Tout comme vouloir faire croître une plante uniquement via ses propres ressources sans apport venant de ce qui n’est pas elle, c’est aller a l’encontre de la dite plante.

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Il ne s’agit pas d’autorisation ou de non-autorisation.

Et donc ? Sont-ce justement ces éléments qui font quoi que ce soit en faveur du développement de la monnaie libre, ou bien sont-ce des poids, dont se passerait très bien le développement de la monnaie libre si ces mêmes conditions pouvaient se mettre en place en monnaie libre seulement ?

Lesquels des deux contextes favoriseraient le mieux le développement de la monnaie libre ?

Il ne faut surtout pas confondre absence de Ğcréation avec l’incapacité personnelle qui consiste à se réfugier dans le connu.

Seule une Ğcreation peut faire avancer une monnaie libre.

Ce qui n’est pas Ğcreation la fait stagner ou régresser, puis chuter.

C’est comme dire que bien que l’on croie à l’amour, il faut bien rendre coup pour coup, comme si la haine pouvait faire cesser la haine, quand seul l’amour le peut.

Ce point étant très difficile à comprendre.

Les voilà donc qui au nom de l’amour font la guerre.

Les voilà donc qui au nom de Ğ pratiquent non-Ğ.

Celui qui veut savoir ce que signifie Ğ quand il ne connaît que non-Ğ, que doit-il faire ? Au nom de non-Ğ il pratique non-Ğ, et au nom de Ğ il pratique Ğ.

Quelle promotion de celui qui clamerait alors : « voilà, pratiquez Ğ c’est bénéfique pour quantité de raisons, la preuve est que je pratique non-Ğ moi-même qui vous dit que vous devriez pratiquer Ğ. Et pour que vous puissiez pratiquer Ğ, pensez pour moi-même à me fournir non-Ğ ».

Voilà bien le sujet, voilà bien où tout s’éclaire.

Tous ne seront pas capables de développer Ğ, et quantité au nom de Ğ renforceront non-Ğ et rabaisseront Ğ dans les actes, quand leurs paroles prôneront Ğ. Il Et il faudra que Ğ soit trahit et détruit pour renaître avec force.

C’est en effet de la vase ou du fumier que naissent les plus belles plantes telles que le Lotus.

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Je rajouterais qu’aujourd’hui, le financement du développement technique de la June passe plutôt par l’économie du don que par l’économie de la June. Est-ce faire du non-Ğ ?

Pour moi on a bien deux choses distinctes :

  • amener les contributions techniques
  • développer les échanges en junes

L’un ne peut exister sans l’autre, l’un est solution de l’autre, mais l’un n’est pas l’exclusif de l’autre :

  • on peut amener des contributions techniques sans que ça passe nécessairement par le développement des échanges
  • on peut développer les échanges sans que ça passe nécessairement par des contributions techniques