De très nombreux logiciels libres se sont développés, sont encore et seront encore développés en partie grâce à l’utilisation de logiciels privateurs.
Beaucoup de développeurs de logiciels libres utilisent une quantité de logiciels privateurs pour augmenter leur productivité,a commencer par les IDE comme Intellij, webstorm, vscode, et j’en passe.
On peut aussi parler de tout les outils de compilation, de coverage, framework de tests, CI/CD et autre.
Si GNU/Linux a eu autant de succès sur le marché des serveurs, c’est parce qu’il était possible de l’utiliser comme brique de base pour créer des services basés sur des logiciels privateurs.
Une plante a besoin de fumier pour pousser convenablement
Si l’on veut que la G1 pousse, on ne doit pas s’interdire qu’elle se nourrisse en partie de monnaie non-libre a ses débuts, c’est de toute façon déjà le cas et c’est inévitable.
De la même façon que lorsque l’on créer un nouveau langage de programmation, le 1er compilateur de ce nouveau langage doit être écris avec un langage pré-éxistant. Et c’est seulement quand le nouveau langage a toutes les fonctionnalités nécessaires pour créer un compilateur qu’il peut se compiler lui-même et qu’il deviens alors auto-hébergé.
J’espère qu’un jours viendra ou la G1 pourra se compilée elle-même et donc s’auto-hébergée, c’est a dire financer son entretien et son développement exclusivement en G1, mais cela est impossible pour le moment, et ce n’est ni bien ni mal, c’est juste un constat.
La conférence dont fait référence @Galuel, il lui a fallu dépenser des UNL pour se rendre sur le lieu, le matériel ayant permis la projection et la diffusion de cette conférence a été acheté en UNL, etc.
Comme le dit @yyy il ne faut pas confondre moyen et promotion.
Si l’on s’interdit tout financement en UNL alors la G1 stagnera a l’état de PoC avec des bug et sans montée en charge possible pendant encore 100 ans voir plus, ou plus probablement la G1 s’arrêtera avant par perte de motivation des dev comme des utilisateurs.
A contrario, si l’on s’autorise des financements en UNL, alors la G1 peut passer a l’échelle, devenir très fiable techniquement, et donc avoir des logiciels clients rapides, intuitifs et peu bugués.
Ce qui est un préalable indispensable pour devenir crédible auprès des commerçant professionnels, et donc augmenter considérablement les offres de bien et services et g1 et donc permettre le paiement de salaires exclusivement en G1 aux développeurs.
In finé, vouloir ne financer la G1 qu’en G1 c’est aller a l’encontre de la G1 elle-même. Tout comme vouloir faire croître une plante uniquement via ses propres ressources sans apport venant de ce qui n’est pas elle, c’est aller a l’encontre de la dite plante.