Le développement d’une marque vise un objectif ultime qui est que la marque atteint une telle notoriété, une telle habitude, que les consommateurs ne la voient plus comme un sigle publicitaire, mais l’intègrent comme un mot commun. Les consommateurs atteignent alors un stade où ils sont privés de tout discernement, et où quand leur esprit se dirige en pensée vers le bien ou service correspondant à la marque, seules cette marque, ou quelques marques concurrentes apparaissent spontanément à leur esprit.
Du point de vue des producteurs de la marque, il s’agit de la mettre en avant, de communiquer sur ce que cette marque offre comme bien et/ou service, de la mettre en valeur, de faire en sorte qu’elle apparaisse le plus souvent possible pour les consommateurs quand ils en viennent à penser à ce bien et/ou service. Les producteurs bien entendu ne parlent pas des marques concurrentes, n’en font pas étalage, ne communiquent pas sur elles, mais concentrent leur énergie sur l’amélioration du bien et/ou service proposé, la communication, la visibilité, le sigle, les slogans.
Dans l’histoire des marques, beaucoup sont rachetées progressivement par d’autres marques qui les absorbent pour les faire disparaître (ce qui augmente la visibilité et l’empreinte de ces autres), ont des stratégies de parasitages commerciaux, d’essayer de brouiller le message concurrent, de le dénigrer (sans apparaître ce qui pourrait se retourner contre elles), de glisser leurs propres marques dans le flux de communication concurrent etc.
On distingue donc en économie les producteurs d’une Ğvaleurs du fait non seulement qu’ils produisent le bien/service correspondant, mais aussi du fait qu’ils appliquent une stratégie de marque, afin que leur bien et/ou service soit connu et que son choix puisse se faire au moment précis dans l’esprit du consommateur (on ne choisit pas ce que l’on ne connaît pas).
On distingue ensuite les consommateurs en ce qu’ils ne cherchent pas à valoriser une marque en particulier, mais se contentent de choisir, ils peuvent produire le bien et/ou service correspondant (comme celui qui cuisine chez lui, peut aussi aller dans un grand restaurant), mais ne sont pas développeurs d’une marque correspondante.
Ce point, le plus difficile à comprendre des 4, est le ressort de la quatrième liberté économique, qui suppose pour être comprise et exercée d’avoir réalisé les trois premières.
On reconnaît alors celui qui réalise la liberté 0, nommé consommateur, la liberté 1, nommé producteur, la liberté 2, nommé relativiste, la liberté 3 nommé souverain.
Quand un individu réalise ensembles toutes les libertés dimensionnelles du consommateur, du producteur, du relativiste et du souverain, il est alors nommé « celui qui est au delà des 4 libertés ».
Cet espace au delà des 4 libertés est celui où se développe la TRĞM.