C'est quoi le développement d'une marque?

Le développement d’une marque vise un objectif ultime qui est que la marque atteint une telle notoriété, une telle habitude, que les consommateurs ne la voient plus comme un sigle publicitaire, mais l’intègrent comme un mot commun. Les consommateurs atteignent alors un stade où ils sont privés de tout discernement, et où quand leur esprit se dirige en pensée vers le bien ou service correspondant à la marque, seules cette marque, ou quelques marques concurrentes apparaissent spontanément à leur esprit.

Du point de vue des producteurs de la marque, il s’agit de la mettre en avant, de communiquer sur ce que cette marque offre comme bien et/ou service, de la mettre en valeur, de faire en sorte qu’elle apparaisse le plus souvent possible pour les consommateurs quand ils en viennent à penser à ce bien et/ou service. Les producteurs bien entendu ne parlent pas des marques concurrentes, n’en font pas étalage, ne communiquent pas sur elles, mais concentrent leur énergie sur l’amélioration du bien et/ou service proposé, la communication, la visibilité, le sigle, les slogans.

Dans l’histoire des marques, beaucoup sont rachetées progressivement par d’autres marques qui les absorbent pour les faire disparaître (ce qui augmente la visibilité et l’empreinte de ces autres), ont des stratégies de parasitages commerciaux, d’essayer de brouiller le message concurrent, de le dénigrer (sans apparaître ce qui pourrait se retourner contre elles), de glisser leurs propres marques dans le flux de communication concurrent etc.

On distingue donc en économie les producteurs d’une Ğvaleurs du fait non seulement qu’ils produisent le bien/service correspondant, mais aussi du fait qu’ils appliquent une stratégie de marque, afin que leur bien et/ou service soit connu et que son choix puisse se faire au moment précis dans l’esprit du consommateur (on ne choisit pas ce que l’on ne connaît pas).

On distingue ensuite les consommateurs en ce qu’ils ne cherchent pas à valoriser une marque en particulier, mais se contentent de choisir, ils peuvent produire le bien et/ou service correspondant (comme celui qui cuisine chez lui, peut aussi aller dans un grand restaurant), mais ne sont pas développeurs d’une marque correspondante.

Ce point, le plus difficile à comprendre des 4, est le ressort de la quatrième liberté économique, qui suppose pour être comprise et exercée d’avoir réalisé les trois premières.

On reconnaît alors celui qui réalise la liberté 0, nommé consommateur, la liberté 1, nommé producteur, la liberté 2, nommé relativiste, la liberté 3 nommé souverain.

Quand un individu réalise ensembles toutes les libertés dimensionnelles du consommateur, du producteur, du relativiste et du souverain, il est alors nommé « celui qui est au delà des 4 libertés ».

Cet espace au delà des 4 libertés est celui où se développe la TRĞM.

9 « J'aime »

« des 4 » Des 4 quoi?

Et tout ces mots commencant par un Ğ qui ne veulent pas vraiment dire ce qu’ils veulent dire, mais sans dire ce qu’ils veulent dire, C’est quoi l’idée? Me rendre fou?

J’ai l’impression que pour comprendre @Galuel Il faut avoir lu tout @Galuel. Et même après çà je sais si c’est vraiment possible.

J’ai essayé de lire la TRM . J’ai abandonné au bout de 2 page. Vous auriez pas un exemplaire « pour les nuls »?

1 « J'aime »

La TRM pour les enfants

ou la TRM en détail ici :

http://monnaie.ploc.be/

2 « J'aime »

Salut !

Des 4 libertés économiques. Des 4 points. Au-desus, il y a 5 paragraphes : une intro et 4 arguments. Ce n’est absolument pas clair, je le reconnais :slight_smile:

Au sujet des 4 libertés économiques : Appendice 1 : Commentaires sur les quatre libertés économiques — Théorie Relative de la Monnaie v2.718

Imaginons, sur une plage, une surfeuse et une promeneuse. Chacune est là pour son loisir, aucune ne travaille. Pourtant, le fait que la surfeuse soit là participe au délassement de la promeneuse, qui la regarde. Le loisir de la surfeuse est un Ğtravail : il n’est reconnu ni par l’une ni par l’autre (aucune transaction), mais pourtant il y a une Ğvaleur ajoutée : la plage est différente avec la surfeuse que sans.

Ğ indique qu’on ne peut décider s’il y a valeur ou s’il n’y a pas valeur, travail ou pas travail, échange ou pas échange, et qu’on reconnaît qu’on ne peut décider.

Oui !

edit - Pour remercier @cuckooland de son ouvrage, sa clef est celle-ci :

9BSbTC2dmvzdJKMocN86zEUN3gq4c96oDxV4TqGrLRgB

13 « J'aime »

Joli !

3 « J'aime »

Ben moi dans ce cas là je parle d’externalités le Ğmachintruc ne veux toujours rien dire pour moi.

La présence de la surfeuse, participe peut être au délassement de la promeneuse, et alors? quel rapport avec la notion de monnaie, de travail, ou même de valeur?
Et surtout quel rapport avec le développement d’une marque

Et je sais pas pourquoi mais ça me fait penser à :
« On s’autorise à penser dans les milieux autorisés … » Ça me fait 'effet d’un "je sais pas de quoi je parle mais j’en parle quand même! "

Et comme j’ai pas vu les 3 premières explications de ce je ne sais quoi, eh bien je n’arrive pas à suivre! S’il y a un raisonnement merci de m’indiquer le début.

http://www.glibre.org/2014/12/au-nom-de-g/

pas sur que ça t’aide plus…

J’ai essayé! Mais non! Trop abstrait ou trop tordu pour moi!
Je suis sur le point de me faire un claquage de neurone! :exploding_head:
Je vais retourner sur des sujet de mon niveau!

Plus simplement :
Le travail est subjectif :slight_smile:

Une femme est en train de peindre.

  • Le premier dira que c’est un loisir.
  • Le deuxième dira que c’est un travail si elle veut vendre la toile.
  • Le troisème dira que c’est un travail mais seulement quand elle est assise devant la toile.

La production, l’investissement, l’inflation, la suffisance d’un revenu… tout ça c’est sujectif :slight_smile:

Personne ne peut prétendre pour tout le monde ce qui est travail et ce qui n’est pas travail, ce qui est production et ce qui n’est pas production, investissement et non investissement…

Du coup on parle de Ğtravail, Ğproduction, Ğinvestissement… pour se rappeler que ça dépend de chacun :slight_smile:

Le Ğ est un hommage au théorème d’incomplétude de Godel : « il existe des énoncés qui n’y sont ni démontrables, ni réfutables »

Ces concepts de travail, production, investissement… c’est pareil : ya pas de définition absolue du travail, de la production, de l’investissement… ça dépend toujours du référentiel.

7 « J'aime »

La présence de la surfeuse « détend » la promeneuse. C’est finalement un « travail » du même acabit que si la surfeuse faisait un massage à la promeneuse. Dans le cas du massage, il peut être payant… ou non.

Pour l’instant, personne ne paie pour aller regarder des surfeurs et c’est donc un ğtravail dont personne n’estime vraiment la valeur en terme monétaire ni même par rapport à un coucher de soleil, mais la question est posée. Par ailleurs, certains payent parfois même très cher pour pour en voir d’autres faire plein d’activités, jouer au golf, courir après un ballon… ce qui devient un travail.

La frontière entre travail et ğtravail est très ténue !

Comme tu recherches une version allégée de la TRM, je peux te conseiller mon livre : « La monnaie libre : l’essentiel ». Je l’ai écrit justement pour ceux qui trouvent la TRM trop dure à avaler !

@matograine ne faisait que répondre à ta question sur les mots qui commencent par un ğ. C’est, pour simplifier, tout ce qui n’est pas quantifiable en terme de « travail », d’apport de « valeur » dans une zone économique.

8 « J'aime »

Pas vraiment, il y a toute une industrie médiatique et tous les produits annexes qui tournent autour du surf - et il y a bien, plein de gens qui payent, pour aller voir surfer des surfeurs, ne serait-ce qu’indirectement. Là, je pense que tu parles d’une nouvelle niche médiatique. [c’est vrai que c’est plus dans les zones économiques anglo-saxonnes que françaises]

1 « J'aime »

On parle plus ici de licence libre tel, FSF Licensing & Compliance Team — Free Software Foundation — Working together for free software
que de l’INPI…

Bhen mince… Moi je voulais créer de « vraies » valeurs économiques à vendre en Ğ1.

J’appelais cela des Ğvaleurs… A tort? Bien que je suis conscient d’être libre et de considérer que ma future production sera une valeur et comprenant que certains ne n’évolueront pas comme tel, je ne tient pas à souligner que l’on peut considérer ou non qu’il s’agit d’une valeur…

Je souhaiter produire des valeurs économiques à des fin de promotion de la Monnaie Libre, ne serais-ce alors pas une erreur de nommer ce genre de valeur « Ğvaleurs » ?

Je vais pas trop me prendre la tête sur le sujet, mais bon, s’agirait quand même pas que je donne un autre sens à un mot récemment inventé…

@Galuel tu es un personnage bien curieux. D’une part tu lances la TRM et permet ainsi la création de la Monnaie Libre, et je suis pas certain d’exagérer en disant que cela mérite (peut-être) un Prix Nobel. (En me fiant à ce que j’ai compris de la ML, puisque j’ai pas encore compris grand chose de la TRM)


D’un autre côté, tu as tellement l’air d’un monstre qui distribue volontairement les maux de têtes…
On en est pas encore à t’accuser de crime contre l’humanité (hors pénurie d’aspirine, et encore que… j’abuse sans doute avec l’usage de « On »…) mais cela reste un tantinet Sadique (et je suis gentil*)…


Merci pour : la monnaie libre, tes interventions que je pense être intéressantes et qui le sont, celles que je ne comprend pas ou que je juge inintéressante alors qu’elle le sont, et dans ma grande bonté je te pardonnes celles qui ne sont pas intéressante (et je ne me risque pas à tenter d’en citer)… N’empêche… Je peux pas me retenir :

MAIS POURQUOI EST-IL SI MÉCHANT ?

( * relativement)

1 « J'aime »

Tu peux lire ce post pour mieux appréhender la notion de Ğlibre.

1 « J'aime »

Je prendrai le temps d’y regarder, surtout le premier qui me semble plus abordable.
Merci.